Dans le jargon de la vape, on parle de reconstructible quand on souhaite façonner les résistances de l’atomiseur de sa cigarette électronique pour permettre de varier les plaisirs lors de sa consommation. C’est une pratique qui nécessite un peu de bricoles, mais que tous les vapoteurs pourront essayer sans trop de problèmes en suivant un guide. Nous allons donc expliquer dans cet article ce qu’il faut faire si l’on veut se lancer dans le reconstructible.
Le principe de l’atomiseur reconstructible
Avant de débuter dans le reconstructible, il convient de comprendre comment ça marche. En pratique, le principe est exactement similaire à celui des clearomiseurs traditionnels, c’est-à-dire qu’une mèche imbibée d’e-liquide est chauffée électriquement par une bobine.
Mais la différence c’est que les réservoirs reconstructibles vous laissent la possibilité de refaire vous-même la résistance. En effet, les réservoirs reconstructibles de cigarettes électroniques n’ont pas été prévus pour recevoir des résistances de remplacement. Mais ils sont conçus pour que l‘utilisateur y installe lui-même la bobine est la mèche qu’il aura préalablement construite.
Les avantages d’opter pour le reconstructible
En général, la raison pour laquelle le reconstructible est une option intéressante réside dans la possibilité de choisir la résistance à mettre dans l’atomiseur. Qu’il soit très bas ou très haut, en fonction de vos goûts.
Par ailleurs, opter pour cette pratique offre beaucoup d’avantages. Le premier étant des raisons d’économie, car on pourra directement travailler sur les matières premières. À part cela, le reconstructible offre une sensation de vape sur mesure, car vous allez construire une résistance en fonction de vos propres préférences. D’ailleurs, cette pratique ne dispose pas de limite de compatibilité, car vous allez adapter votre montage pour exploiter le plein potentiel de votre batterie et de vos e-liquide. De plus, un seul modèle suffira pour pouvoir l’utiliser sur tous les réservoirs reconstructibles. Et dernièrement, mais non le moindre, la longévité des modèles est confirmée.
Quelques conseils pour votre premier montage
La fabrication d’une résistance n’est pas trop difficile, car il suffit d’entourer un fil autour d’un axe. Cependant, il y a toujours la possibilité d’acheter des coils déjà formés. Les plus répandus sont le mono-coil avec une résistance ou le dual-coil avec deux résistances. Toutefois, si l’on débute, mieux vaut opter pour le mono-coil. Cela permet déjà un large choix pour de l’inhalation directe et aussi faire beaucoup de vapeur. Et les coils tout faits à l’avance sont pratiques. C’est aussi un bon moyen pour observer comment est fait un coil. Par contre, l’idéal c’est de trouver celui qui vous convient. Mais pour de la vape classique, ce choix est malheureusement plus restreint. Et la sensation obtenue est grandement similaire à ce que cherchent les ex-fumeurs. D’ailleurs, on peut trouver des atomiseurs abordables pour cette catégorie de coil.
Et avant de choisir son résistif, il est conseillé de vérifier l’espace disponible sur le plateau de montage pour le coil. En aucun ce dernier doit être en contact avec la chambre d’atomisation ou une autre pièce métallique. Les plus concernés sont surtout les coils prêts à monter. Et une fois le résistif choisit, vous pouvez décider du type de coil que vous souhaitiez obtenir.
Il est possible d’ailleurs de trouver les meilleurs éléments avec des explications détaillées sur les sites web ou des applications mobiles vous guidant pas à pas dans l’élaboration de votre atomiseur reconstructif. C’est un programme qui dispose aussi d’un calculateur de coil qui est une étape à ne pas négliger, car cela permet d’avoir la configuration optimale de son dispositif, surtout que c’est crucial pour éviter de faire n’importe quoi.